1 mars 2012
Et la tendresse, bordel ?
Pisderman conduit, je suis assise à côté. Il fait gris, c'est dimanche et c'est presque le soir, il y a du monde sur l'autoroute. On s'ennuie un peu, on pense à la semaine qui arrive. Je fronce les sourcils sans m'en rendre vraiment compte, j'ai l'impression de me dissoudre dans le siège de la voiture, dans cette odeur de caoutchouc et de gazoil.
Et puis Pisderman pose sa main sur mon cou. Ca arrête brusquement le disque rayé qui tourne dans ma tête. Il y a un humain à côté de moi, il a les mains douces. Je pourrais en pleurer.
Quand ma grand-mère a-t-elle eu une main dans le cou pour la dernière fois ? Est-ce qu'un jour j'aurai le courage de le faire pour elle ?
Publicité
Publicité
Commentaires